Autour de 1000 dollars l’once, le cours de l’or est, certes, un peu retombé après son sommet de l’été, mais, depuis le début de l’année, la hausse est toujours supérieure à 14% en USD et à un peu plus de 10% en euro.

Le prix actuel de l’once à une bonne probabilité de n’être qu’une pause à la hausse en raison des doutes s’accumulant sur la capacité des grands Etats à financer des déficits publics qui n’arrêtent pas de s’élargir.
Pour se renflouer, les grandes nations ont recouru à des émissions obligataires de plusieurs centaines de milliards de dollars. Et ce n’est pas fini : en 2010 l’Europe à elle seule émettra environ 850 milliards d’euros de dette souveraine, dont un grand emprunt de près de 190 milliards d’euros pour la France seule.

Jusqu’à présent ces tombereaux d’obligations souveraines ont trouvé preneur car les investisseurs se défiaient des marchés actions. Mais, les indices ont rebondi et le rendement des titres d’Etat se situe vers 3% à 10 ans contre un peu plus de 4% à 30 ans. C’est peu ! Et cela pourrait l’être encore moins puisque l’inflation, selon plusieurs conjoncturistes, menace de relever la tête à moyen terme, ce qui écornera les coupons.
La probabilité de voir les investisseurs institutionnels revenir vers des actifs plus rémunérateurs dans les mois qui viennent est donc réelle. L’or profitera aussi de cette réallocation générale. Et, plus le doute sur la capacité des états à honorer leur dette s’amplifiera, plus son cours s’appréciera.

C’est donc le moment de renforcer vos positions.