Avec une progression de près de 28%, le dollar australien, porté par l’évolution du secteur des matières premières, est la monnaie qui a le mieux tiré son épingle du jeu vis à vis des autres devises en 2009.

Il est suivi de peu par le dollar canadien qui s’adjuge une hausse proche de 17%.
En revanche, le dollar US accuse une baisse de 4%, suivi de près par le yen, en recul de 2,5%.

De son coté l’euro, dont la valeur s’est érodée en décembre, notamment face au billet vert, n’a progressé que de 2,5% durant l’ensemble de l’année, loin derrière la livre sterling qui, après être tombée dans les abysses, s’est finalement appréciée de plus de 10% en 2009.

En 2010, une majorité de cambistes estiment que ce début d’année devrait être plus favorable au dollar US qu’à l’euro, les nouvelles économiques en provenance du nouveau monde étant plus encourageantes que celles émanant du vieux continent.

Lundi 4 janvier en début de journée, la monnaie unique cotait 1.4307 contre le dollar US et 0.8883 contre la livre sterling.