Comme l’a démontrée la brusque hausse intervenue avant le week-end, l’or évolue dans un contexte modelé par les craintes que la situation budgétaire de la Grèce, et, dorénavant, du Portugal inspirent aux investisseurs.

Mercredi 28 avril 2010 au matin, l’once cotait autour de 1165 dollars, en progression de 1,58% sur une semaine et de 6,3% depuis le début de l’année.

Lundi 26 avril, les rumeurs relatives à un débordement du problème grec à d’autres pays de la zone euro (Portugal, Espagne) avaient poussé les 31,1035 grammes de métal fin à 1.154,50 dollars et à un nouveau record historique en euros (867,80 euros). Mardi, la décision de l’agence de notation S&P d’abaisser de deux crans la note de la dette portugaise, a dopé les cours, le cap des 1170 dollars étant même brièvement franchi.

L’encours du SPDR Gold Shares, ETF aurifère qui sert d’indicateur pour anticiper la demande d’or des investisseurs sur le long terme, atteint 1.146,22 tonnes, soit un niveau de stock record.

Mercredi matin, le 20 francs Napoléon se maintien au-delà des 160 euros (162,80) et le 10 Francs Napoléon au-delà des 90 (91,10).