Le ciel commence à se dégager pour les européens envisageant de partir en vacances à l’étranger et, à qui, la hausse de l’euro fournit un pouvoir d’achat supplémentaire. Lundi matin vers 7 H 30, il cotait 1,3478 contre le dollar, en hausse de près de 6% sur un mois et de 3,18% sur une semaine.

Depuis le début de l’année, l’érosion de la monnaie unique face au billet vert s’est réduite à – 5,92% et certains pays européens commencent à redouter ce raffermissement, une parité de 1,37 constituant le niveau à partir duquel les exportations européennes verraient leur compétitivité faiblir.

L’euro profite actuellement de la chute du dollar, fragilisé par une reprise moins forte que prévue. Et de celle du yen, que la banque du Japon entretient en vendant des milliards de sa monnaie nationale sur les marchés financiers afin d’en faire baisser le cours.

Lundi matin, la devise européenne cotait 111,59 contre le yen, alors que le dollar reprenait un peu de terrain contre la monnaie nippone à 84,27 contre 84,20 en fin de semaine dernière.

Le regain de vigueur de l’euro lui permet de regagner du terrain face à la livre à 85,13 tandis que le franc suisse recule à 1,3250 contre l’euro. Toutefois, sur un an, le CHF gagne toujours plus de 12% contre la monnaie unique.

Enfin, le yuan, dont la parité fait l’objet d’un bras de fer entre Pékin et Washington, pourrait , à terme, devenir une monnaie internationale. Le Financial Times, quotidien britannique des affaires, a récemment indiqué que la Malaisie a acquis des obligations libellées en yuan. Depuis 2 ans, la Chine a aussi signé une série d’accords avec plusieurs pays (Hongkong, Argentine, Biélorussie, lslande, etc.) pour imposer l’usage du renminbi dans les transactions commerciales.