Quand tout baisse, l’or monte : en hausse de + 1,16% sur une semaine et de + 3% sur un mois, l’once cotait 1392 dollars ce mercredi matin vers 7 heures.

Malgré des cours évoluant en dents de scie, notamment durant le mois de novembre, le prix du métal jaune gagne 27% depuis le début 2010. Durant la même période, le CAC 40 abandonne – 8,3%.

Alors que le sauvetage de l’Irlande n’a manifestement pas été suffisant pour rassurer les investisseurs, le métal fin a repris son rôle de valeur refuge, comme en témoigne sa hausse en dollar et en euro. Mardi 30 novembre, l’once a d’ailleurs battu un nouveau sommet en euros en cotant 1.056 € contre 1.048,03 € pour le précédent record, touché au début de l’été 2010.

Sur le marché de l’or physique, les cours se sont tendus. Le lingot de 1Kg cote dorénavant 33 500 euros à Paris mais il atteint 34 373 à Londres.

Les lingotins s’échangent notamment à 1718 € pour le 50g et 3437 € pour celui de 100g (cours du 30/11/2010).

Sur le marché des pièces d’or le Napoléon, longtemps coincé autour de 183 €, s’échange dorénavant à 195 euros avec une prime négative de – 2,2% alors que la pièce de 10 F est repassée au-dessus des 100 € (109,90) en affichant une surcote de + 10%. C’est la pièce de 50 pesos qui affiche la prime négative la plus forte (-3%) alors que toutes les pièces en dollars profitent d’une surcote de + 16%.

Coté pronostic, certains investisseurs estiment que l’once de métal jaune pourrait repasser la barre des 1400 $ rapidement même si ce n’est qu’à titre provisoire. L’encours du SPDR Gold shares, censé exprimer l’appétit des investisseurs sur le moyen terme, progresse légèrement à 1286 tonnes. Par ailleurs, les positions spéculatives ouvertes nettes acheteuses sont en forte progression selon la Chicago Futures Trade Commission, ce qui confirmerait cette tendance.