L’euro a continué de tirer partie du sursaut de confiance entourant la zone euro et il cote 1,360 contre le billet vert, ce lundi matin vers 7 H 30, en hausse de + 2,5% sur une semaine.

Sur un an la baisse de la monnaie communautaire contre le dollar, s’est réduite à – 3,7%.

Avant le week-end, la devise unique a atteint son plus haut niveau depuis le 23 novembre 2010 à 1,3604 contre le dollar.

Ce lundi matin, elle recule légèrement face à la livre britannique à 0,8513, contre le franc suisse à 1,3046 et contre le dollar canadien à 1,3523. En revanche, l’euro progresse légèrement contre le yen à 112,6300. De son coté, le sterling perd du terrain face au dollar US à 1,5984.

Depuis le début de l’année, si l’euro s’effrite légèrement contre le sterling, il gagne environ + 3% contre le yen et + 4,3% face au franc suisse, deux devises refuge moins courtisées par des cambistes jouant la carte de la reprise mondiale.

Dans une interview au Spiegel ce lundi matin, Jean-Claude Juncker, chef de file des ministres des finances européens suggère de prêter de l’argent aux pays affaiblis (Grèce, Portugal, Italie…) à taux cassé afin qu’ils puissent racheter leur propre dette à prix d’ami.

La devise unique profite aussi de l’amélioration du climat des affaires, notamment en Allemagne et, dans une moindre mesure, en France. Les milieux financiers semblent désormais convaincus que le vieux continent parviendra à surmonter ses difficultés et à s’extirper de la crise en reprenant le contrôle de son déficit, ce qui n’est pas le cas outre-Atlantique. Faute de statistiques majeures en provenance des Etats-Unis cette semaine, ce climat d’euro optimisme pourrait prévaloir quelques temps même si la volatilité reste d’actualité.

En Asie, alors que la valeur de la monnaie chinoise vient de faire l’objet de pourparlers entre Pékin et Washington qui milite ouvertement pour une réévaluation de la devise du peuple depuis des mois, le yuan cote 6,5870 yuans pour un dollar.