Le trou qui a englouti l’or en ce début d’année 2010 ne se referme pas. Jeudi, en milieu d’après-midi, l’once cotait autour de 1370 dollars, en baisse de près de 4% depuis le 1er janvier, loin de son dernier record de 1423 dollars.

L’impossibilité pour l’once de se maintenir au-delà des 1400 dollars après 3 tentatives malheureuses fait craindre au plus pessimistes que la consolidation s’accentue, d’autant que la reprise mondiale retire de leur attrait aux valeurs refuges. A cela, les plus optimistes rétorquent que certains des voyants financiers passés au vert pourraient à nouveau virer au rouge et que le prochain revers économique fournira un bon prétexte au cours pour rebondir.

Sur le marché de l’or physique, le lingot de 1kg vaut à peu près le même prix à Londres qu’à Paris, c’est-à-dire 33 600 euros avec une prime quasi-nulle (-0,1%), selon les cours du 05/01/2011. Les primes des lingotins sont toutes voisines de + 3,7% et les prix s’étagent de 1745 euros (50g) à 17 440 euros (500g).

A 207 euros, le Napoléon est demandé et affiche une prime de + 6%, la pièce étant à proximité de son record 2010 de 212 euros. Le demi Napoléon cote 105 euros avec une surcote repassée sous les 10% à + 7,6%. Toutes les pièces ont des primes positives, les plus faibles étant toujours celles des 20 Francs Croix Suisse (+ 0,5%) et 20 Francs Union Latine ( + 0,4%). Ce sont les pièces en dollars qui se paient toujours le plus cher par rapport à leurs poids de métal fin.