La reprise des cours de l’or semble se confirmer : mardi, vers 18 H, l’once cotait 1371 dollars (1016 euros), soit une hausse de + 0,7% en une semaine et de + 1% sur un mois.

Depuis le 1er janvier, la baisse est encore de – 3,3%.

La situation dans le maghreb, les incertitudes quant à la capacité des européens à mettre en place, d’ici mars, un mécanisme de gestion permanent des risques budgétaires et la crainte d’une résurgence inflationniste expliquent le rebond actuel. Toutefois, beaucoup d’investisseurs considèrent que cette hausse des cours, également motivée par des achats à bon compte, ne sera peut-être que passagère.

Sur le marché de l’or physique, plus couru, semble-t-il, par les particuliers que par des investisseurs institutionnels qui boudent les ETF aurifères, le lingot cote 32 500 euros à Paris et 32 715 euros à Londres. Les primes des lingotins s’étagent de + 2,9% (550g, 250g) à 3,5% (50g, 100g). Les tarifs varient de 1690 euros (50g) à 16 830 euros (500g).

Le Napoléon (cours du 15/2/2011) cote dorénavant 195 euros avec une prime de + 2,7% alors que la demi-pièce se traite à 98 euros moyennant une surcote de + 3,3%. La seule pièce affichant une prime négative, et encore de très peu, est celle de 50 pesos (-0,5%/1221 euros). Comme souvent, la prime la plus forte appartient à la pièce de 20 dollars (+ 16,7%).

Coté tendance, certains estiment que les anticipations inflationnistes en Asie vont pousser les ménages fortunés à acheter de l’or pour se couvrir contre la hausse des prix, notamment en Chine. Les investisseurs institutionnels ne semblent pas rallier ce courant acheteur si l’on en juge par l’encours du SPDR Gold Shares dont l’encours stagne autour de 1225 tonnes.