Ce lundi matin vers 7 H 30, la devise européenne reste indécise à l’issue de la réunion entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui ont promis une réponse à la crise de la dette de la zone euro avant fin octobre.

A 1,3378 $, l’euro garde à peu près le même niveau qu’en fin de semaine dernière, moment où il s’est retourné, après la baisse des notes de l’Italie et de l’Espagne par l’agence Fitch, retombant alors sous les 1,34 $.

Mardi dernier, la monnaie unique est revenue à 1,3146 dollar, son niveau le plus bas depuis le 13 janvier 2011.

Même si le couple franco-allemand a promis des mesures pour sauver l’euro d’ici à la fin octobre, la hausse de l’euro contre les grandes devises internationales reste modeste.

Il se ressaisit un peu contre la livre britannique à 0,8629, contre le franc suisse à 1,2426 et contre le yen japonais à 103,4350. Selon certains observateurs, le Japon pourrait adopter prochainement des mesures inédites pour faire baisser le niveau de sa devise, en forte progression depuis 2010.

De son coté, la livre britannique monte légèrement face au dollar US à 1,5621 mais elle s’effrite contre le franc suisse à 1,4398.

La semaine s’annonce une nouvelle fois difficile pour l’euro qui ne profite pas encore d’annonces concrètes quant au sauvetage de la zone euro même si la recapitalisation des banques du vieux continent et la modification des traités européens ont été présentées comme acquise par la France et l’Allemagne.

Vendredi, Fitch a abaissé de deux crans la note de solvabilité de l’Espagne et d’un cran celle de l’Italie, celle du Portugal, placée sous surveillance négative, n’évoluant pas. De plus, Moody’s a mis sous surveillance négative la note de la Belgique.

De son coté, le dollar, pourrait profiter de chiffres mensuels sur l’emploi meilleurs que prévu en septembre 2011.

En Asie, le yuan chinois vaut environ 6,3600 yuans pour un dollar.