Après avoir atteint 1672 dollars, l’once d’or se replie et elle cote 1633 dollars ce mardi vers 18 heures, en retrait d’environ 40 dollars par rapport à la fin de la matinée.

Les cours qui progressent toujours de près de 24% depuis le début 2011, ont plongé de 13% sur un mois. En euros, l’once cote environ 1223 euros.

Avec le plongeon des marchés financiers les 31,10 g de métal fin semblaient pourtant avoir retrouvé le chemin de la hausse mais, même s’il est franchi à la hausse, le seuil des 1650 dollars est impossible à tenir malgré les retards s’accumulant sur le règlement du dossier grec et la menace d’une nouvelle dépression économique.

L’argent recule également avec une once qui est retombée sous la barre symbolique des 30 dollars à 29,79$. Les prix baissent aussi en euros avec une once à 22,38 euros, soit une chute de – 25% sur un mois dans cette devise.

Sur le marché de l’or physique, coté en euros, le lingot est repassé au-dessus des 40.000 euros et il vaut 40.650 euros à Paris contre 39.312 à Londres.

Les primes des lingotins ont connu une forte remontée, le modèle de 100g qui se traite à 4335 euros affichant, par exemple, une surcote de + 10,3%. C’est le modèle de 500g qui présente la prime la plus faible : + 9,6% pour une valeur de 19 656 euros.

Sur le marché des pièces d’or, le Napoléon conserve une prime proche de + 19% et il cote 271 euros alors que la pièce de 10 Francs s’échange à 136 euros en se payant + 19,3% de plus que son poids de métal fin.

Pas une pièce n’a de prime négative. A noter la dégringolade de la surcote de la pièce de 5 roubles qui est revenue à un modeste + 3,8% alors qu’elle était encore proche de + 25% en fin de semaine dernière. Ce sont les pièces de 20 DM et de 20 dollars qui arborent la prime la plus forte, supérieure à + 25% dans les deux cas.

En ce qui concerne les pièces en argent, le 50 Francs Hercule s’échange à 19,32 euros et le 5 Francs Ecu à 16,10 euros.

Du côté des ETF, l’encours du SPDR Gold Shares, progresse autour de 1.232 tonnes, ce qui semble témoigner d’un certain optimisme des investisseurs à moyen terme.