Fragilisé par le débat autour du rôle que doit jouer la BCE face à la crise de la dette, l’euro commence la semaine à 1,3513 $.

C’est-à-dire à peu près au niveau atteint en fin de semaine dernière où il cotait 1,3519 contre le billet vert. Depuis le 1er janvier 2011, le gain de devise unique contre le dollar US est repassé sous les 1% et, sur un mois, il recule de – 1,73%.

Si l’on fait exception de sa parité de 0,8581 contre la livre britannique, en très légère reprise, l’euro perd du terrain contre la plupart des grandes devises internationales.

Il cote ainsi 1,2387 contre le franc suisse, 103,8210 contre le yen japonais et 1,3910 contre le dollar canadien. Vendredi, la devise canadienne est repassée sous la parité avec le billet vert pour la première fois depuis octobre, les investisseurs arbitrant les devises réputées « risquées » en raison de la montée des inquiétudes sur la zone euro.

De son coté, la livre britannique recule contre le dollar US à 1,5751 et elle s’effrite face au franc suisse à 1,4435.

Le dollar se stabilise face à la monnaie japonaise, à 76,8050 yens contre 76,98 yens vendredi et il s’inscrit à 6,3586 face au yuan chinois contre 6,6551, vendredi.

C’est presque devenu une antienne mais la semaine s’annonce décisive pour l’euro, certains investisseurs doutant de la capacité qu’auront certains pays de la zone euro come la Grèce, l’Italie ou l’Espagne à se refinancer alors que l’écart de taux entre la France et l’Allemagne se creuse.

Beaucoup de cambistes estiment que Berlin devra assouplir sa position sur le rôle de la BCE dans la gestion de la crise budgétaire pour soutenir un euro qui campe vers 1,35 $ depuis plusieurs jours.