L’euro commence la semaine à 1,3759 face au dollar, c’est-à-dire à peu près au même niveau que vendredi (1,3777) après l’annonce de l’abandon du projet de référendum grec et de la légère amélioration du taux de chômage américain.

Il abandonne – 0,56% contre le billet vert durant les 7 derniers jours mais il gagne + 3,09% sur un mois et + 2,83% depuis le début 2011.

Toute la question est désormais de savoir comment l’euro va se comporter après l’annonce, dimanche soir, de la formation d’un gouvernement d’unité nationale grec et à la tenue d’élections législatives le 19 février prochain.

Ce lundi vers 7 heures, la monnaie unique s’effrite contre la plupart des grandes devises internationales. Elle cote, par exemple, 0,8593 contre la livre britannique (GBP), 1075375 face au yen et sa parité avec le dollar canadien est de 1,4009.

La seule grande devise contre laquelle l’euro gagne un peu de terrain est le franc suisse (CHF) à 1,2293.

De son coté la livre britannique fait du surplace face au dollar américain à 1,6018 et elle monte contre le CHF à 1,4313.

Face à la devise nippone, l’euro perd aussi de nouveau du terrain, à 107,65 yens contre 107,82 yens jeudi soir.

Le dollar qui a terminé la semaine dernière à 78,14 yens cote 78,1150 ce lundi matin, en très léger repli.

Si la situation grecque fait office de fond de décor des mouvements du marché monétaire durant toute la semaine, la situation de l’Italie placée sous la tutelle du FMI pourrait aussi peser sur la valeur de l’euro. Beaucoup de cambistes anticipent une hausse du dollar et des principales devises refuge tant que la situation du vieux continent ne se clarifiera pas.

En Asie, la Chine a fixé vendredi la parité du yuan/dollar au cours pivot de 6,3165 yuans pour un dollar alors que Congrès américain menace d’imposer de nouvelles barrières douanières sur les produits chinois si la valeur de la « monnaie du peuple » ne progresse pas.

Ce lundi matin le yuan vaut 6,3448 dollar américain.