Alors que l’once cote autour de 1634 $, Stéphanie Kretz, Stratège de la banque d’investissement suisse Lombard Odier justifie une exposition à l’or sur le long terme, notamment du fait de ses superformances en période de crise bancaire.

Voici les grandes lignes de sa position, extraites d’un article dont l’intégralité est consultable sur le site du quotidien helvétique Le Temps :

Depuis 1920, rappelle l’auteur, le prix de l’or a progressé de 622% et, alors que le monde vient de connaître 5 crises bancaires majeures, le métal fin a dégagé un rendement réel moyen annualisé de 21%.

Bien que difficile à valoriser, l’or semble cher, reconnaît Stéphanie Kertz mais de nouveaux sommets sont possibles dans les années à venir.

Peut-on rêver d’un meilleur allié pour immuniser son portefeuille contre les « pires désastres » ?, s’interroge-t-elle. Depuis 1929, le métal jaune a progressé au rythme annuel de 31% dans les 19 cas où l’inflation a dépassé 12% et de 8% annuel dans les 5 cas où elle a été inférieure au seuil de – 1%, constate-t-elle. Il est bien adapté à la période de désinflation qui pourrait sortir du marasme économique actuel.

Mais l’or n’est pas seulement un actif refuge : la volatilité des cours est un atout supplémentaire. Toute baisse des prix pourra donc être considérée comme une opportunité d’achat.