Pénalisée par la léthargie de la croissance mondiale, la devise unique cote 1,2240 $ ce lundi matin vers 7 heures, en repli de – 0,60% sur une semaine.

Depuis le début de l’année, la perte contre le billet vert est de près de – 6%.

Le petit rebond de l’euro amorcé vendredi contre le dollar (après un plus bas depuis deux ans à 1,2163 $), se poursuivra-t-il cette semaine ?

Cela dépendra notamment de la batterie de résultats de sociétés cotées qui seront présentées à la bourse de New-York. S’ils sont moins bons qu’attendus, le dollar se retrouvera sous pression. S’ils sont conformes aux attentes, l’euro pourrait glisser vers le seuil de 1,20 où certains cambistes de voient tomber d’ici la fin de l’été.

En attendant, la devise unique s’effrite à 0,7862 contre la libre britannique, 1,2010 contre le franc suisse et à 96,805 contre le yen japonais.

Le sterling se raffermit contre le dollar US à 1,5573 et se renforce également face au franc suisse à 1,5277.

Le dollar vaut 79,0945 yens, en très léger recul contre la devise nippone par rapport à vendredi et à 6,3769 face au yuan. Sur un an, les variations extrêmes des 2 devises sont de 6,2540 et de 6,4740 dollars. Vendredi Pékin a annoncé le ralentissement de sa croissance au deuxième trimestre, sa plus faible progression depuis trois ans. Et les problèmes ne font que commencer pour la Chine. Dimanche, le Premier ministre Wen Jiabao a prévenu que l’économie du pays allait affronter des moments difficiles. Cela pourrait contribuer à accroître les tensions sur l’euro qui bénéficie généralement du soutien de Pékin.