Au-dessus des 1,30 $ il y a une semaine, l’euro a lâché – 1,25% en sept jours et cote exactement 1,2892 $ ce lundi matin vers 9 heures.

Depuis le 1er janvier dernier, la devise unique a reculé de – 0,50% avec un plus bas annuel à 1,2042 $ et un plus haut de 1,3487 $.

Démission du gouvernement technique de Mario Monti d’un coté et chiffres de l’emploi encourageants aux Etats-Unis de l’autre, la monnaie européenne s’effrite contre la plupart des grandes devises internationales.

L’euro recule notamment contre le yen à 106,44, contre le franc suisse à 1,2074 et contre la livre britannique à 0,8047.

De son coté, le sterling, à 1,6015 $, perd un peu de terrain contre un billet vert qui reste inchangé face au yen à 82,43.

Cette semaine, la monnaie américaine devrait continuer à garder le vent en poupe après l’annonce du recul du chômage de 0,2% en novembre aux Etats-Unis. Ce taux est désormais à 7,7%.

Par ailleurs, il est encore difficile de savoir si le possible retour aux affaires de Silvio Berlusconi va inciter les cambistes à vendre de l’euro comme cela s’est produit en fin de semaine dernière.

La révision à la baisse du PIB allemand pèse aussi sur la monnaie communautaire. Certains experts n’excluent pas une période de récession en zone euro.

Ce contexte ne profite pas pour autant aux monnaies refuge comme le yen car le Japon est également à la lisière de la récession économique.

Le dollar vaut 6,2339 contre le yuan chinois.