Après sa vaillante remontée, l’once se replie à 1443 $ ce mardi vers 18 heures. Sur une semaine, la chute est de – 2%. La ressource qui a suivi le krach d’avril est-elle en passe de faire long feu ?

Pour les plus optimistes cette consolidation est logique, les pertes enregistrées durant le dernier mois ayant été compensées environ de moitié.

Pour les autres, une nouvelle chute du métal jaune est probable avec la baisse des anticipations inflationnistes et l’actuelle tolérance des investisseurs à un certain degré de risque.

Coté or papier, c’est toujours la déprime, le SPDR Gold Shares américain, vedette du secteur, voyant son encours retomber à 1062 tonnes.

Sur le marché de l’argent c’est aussi le repli après la petite embellie de ces derniers jours. L’once est à 23,69 dollars, en recul de – 21% depuis le début de l’année. L’adage selon lequel il faut acheter au son du repli et vendre au son du clairon s’applique au métal blanc comme au reste.

Sur le marché de l’or physique, le lingot reste loin de son plus haut à 35.550 euros à Paris, le même prix qu’à Londres.

Les primes des lingotins d’un poids de 5g à 20g sont toutes égales à + 6,9%. Celle du modèle de 100g, la plus basse, est de + 1,3%. Il vaut 3600 euros.


Le Napoléon cote 228 euros en se payant 10,5% de plus que son poids de métal jaune. La prime de la pièce de 10 Francs est 2 fois plus importante ( + 20,1%). Elle vaut 124 euros.

Il n’y a pas de prime négative sur le marché des pièces d’or cotées.

En ce qui concerne les pièces démonétisées, Le 50 Francs Hercule est à 7,86 euros.