Comme l’ensemble des actifs, l’or est victime de l’inquiétude qui taraude des investisseurs craignant un resserrement de la politique monétaire des banques centrales. L’once cote 1378 dollars ce jeudi vers 20 heures sur le marché continu.

Sur une semaine, les cours perdent – 2,5% et la moyenne mobile à 20 jours est de 1388 dollars.

Les cours de l’argent cotent un peu moins de 22 dollars et dépassent légèrement 16 euros. Le métal blanc a chuté de 28% depuis le début 2013 et reste, on ne le dira jamais assez, à un cours d’achat.

L’amélioration des statistiques économiques américaine fait craindre aux investisseurs un moindre soutien de la Fed. L’absence de recours à la planche à billets aurait un effet relutif pour le dollar, ce qui est a priori défavorable au métal jaune qui se négocie essentiellement dans cette devise.

L’or papier profite d’une accalmie, l’encours du plus gros des ETF, le SPDR Gold Shares, ayant tendance à se stabiliser autour de 1010 tonnes.

Sur le marché de l’or physique, le lingot recule à nouveau et cote 33.000 euros à Paris, soit 200 euros de moins qu’à Londres.

Les primes des lingotins se sont renforcées et tournent, en moyenne, autour de + 5%. Le modèle de 5g vaut 175 euros, celui de 20g, 700 euros. Tous deux sont surcotés de + 5,4%.

Le prix du Napoléon est de 202 euros et il se paie 4,7% de plus que son poids de métal fin. La pièce de 10 francs, dont la prime est de + 13%, s’affiche à 109 euros.

La seule pièce arborant une prime légèrement négative (-0,4%) et le 20 Francs Union latine. Il s’échange à 192 euros.

Sur le marché des pièces démonétisées, le 50 Francs Hercule se traite à 14,08 euros et le 5 Francs Ecu cote 11, 74 euros.