En chute de près de 2% sur une semaine, l’or pâtit de l’incertitude qui pèse sur l’ensemble des marchés financiers, l’once s’inscrivant à 1374 dollars, ce jeudi vers 18 heures sur le marché continu.

Depuis le début de l’année, le repli frôle les – 18%. Sur un mois, la moyenne mobile des 31,10g de métal jaune se situe à 1391 dollars.

Consolidation également sur le marché de l’argent où l’once retombe à 21,68 dollars et à 16,30 euros. La chute du métal blanc depuis le début de l’année est encore plus monumentale que celle de l’or : – 27,6%.

Le dérapage du prix de l’once d’or intervient alors que les derniers chiffres sur l’emploi américain attestent d’une reprise économique poussant certains investisseurs vers les actifs plus risqués, dont les actions.

Dans le même temps, l’amélioration de la conjoncture US fait craindre aux observateurs un abandon du quantitative easing de la Fed, principal agent du rebond des indices depuis le début de l’année.

Enfin, la politique monétaire de la banque centrale du Japon désappointe certains investisseurs qui espéraient de nouvelles mesures de soutien.

Sur le marché de l’or papier, on enregistre un léger mieux sur l’encours du SPDR Gold Shares qui reprend environ 2 tonnes à 109 tonnes mais l’ETFS Physical Swiss Gold Shares accuse un décaissement de 62 millions de dollars (- 4,2% sur une semaine).

C’est en euros que les cours de l’or reculent le plus. Le lingot de 1kg ne vaut plus que 32 560 euros à Paris contre 33 360 à Londres.

Le lingotin de 5g à 170 euros affiche une des primes les plus faibles du marché (+ 1,9%). Les autres modèles arborent une prime moyenne de + 3%, avec une pointe à + 4,9% pour celui de 100g (3500 euros).

Le Napoléon est à 200 euros et se paie +3,5% de plus que son poids de métal fin. La surcote de la pièce de 10 Francs est tombée à + 8,4% et elle cote 105 euros.

On recense quelques primes négatives sur le marché comme celle du Souverain Anglais à – 1,2%. Il vaut 241 euros.

Parmi les pièces démonétisées, le 50 francs Hercule est à 14,20 euros.