Plombée par l’atonie économique du vieux continent, la devise unique cote 1,2686 dollar ce lundi matin vers 9 heures, en repli de près de 4% sur un mois.

On est loin du plus haut de 1,3994 touché au meilleur de l’année.

Reprise économique, amélioration du moral des ménages, perspective d’une hausse des taux US, on voit mal ce qui pourrait freiner la hausse du dollar à court terme.

Depuis le 1er janvier il a progressé de près de 8% contre l’euro et les milieux d’affaires américains commencent à s’inquiéter de cette envolée qui menace la compétitivité de leurs exportations.

Pour 1 euro, on obtient, 1,45 dollar australien, 139 yens, 1,41 dollar canadien et 1,20 franc suisse.

Après la remontée qui a suivi le « non » au référendum d’indépendance écossais, la livre sterling s’assagit et revient à 0,7813 euro.

Avec, les dollars canadiens et américains, elle fait désormais partie des 3 monnaies les plus « fortes » au niveau mondial. Le sterling pourrait continuer à se renforcer dans la perspective d’une hausse des taux directeurs de la banque d’Angleterre, début 2015.

Ceux qui envisagent de changer des euros contre des dollars ou des livres auront donc intérêt à profiter d’un éventuel rebond technique de l’euro. Il pourrait être provoqué par un nouveau geste de la BCE dont les membres se réuniront début octobre.