La devise unique, qui a déjà lâché plus de 6% contre le dollar depuis le 1er janvier, cote 1,1198 $ ce lundi matin vers 9 heures après avoir tutoyé son cours le plus faible depuis septembre 2003.

En contrepartie d’un euro, on obtient notamment 0,74 sterling et 132 yens, niveau proche des plus bas atteints en 2013 contre la monnaie nippone.

C’est bien sûr la victoire du parti anti-austérité grec et sa volonté de renégocier la dette du pays qui pèsent sur l’euro comme sur le moral des investisseurs.

La devise unique est déjà lestée par la croissance anémique du vieux continent contre laquelle la BCE s’apprête à injecter 60 milliards d’euros/mois à compter du printemps 2015.

Selon certains cambistes la chute de l’euro se poursuivre, ce qui finira par poser un problème de pouvoir d’achat aux touristes quittant le vieux continent.

Outre le yen, la victoire de la gauche radicale grecque profite aux autres devises refuges, dont le CHF et le dollar.

Pour 1 billet vert, on obtient 0,89 euro, 0,66 sterling, 6,25 RMB, 118 yens et 0,88 CHF.

Le CHF a progressé de 18% contre l’euro depuis le début de l’année, l’abandon du taux plancher de 1,20 € le liant à la devise communautaire ayant joué comme un booster.

La contrevaleur d’un CHF, est de 1,13 dollar, 1,01 euros, 0,75 sterling et 134 yens.