L’once de métal jaune cote 1099 dollars (1015 euros) ce jeudi matin vers 7 heures sur le marché spot, en progrès de + 3,5% depuis le 1er janvier et de + 1,43% sur un mois.

L’argent profite moins de cette effervescence. Les 31,10g sont parvenus à reprendre la barre des 14 dollars, mais les cours piétinent. Ce matin l’once se traite à 14,07 dollars (13 euros). La hausse depuis le début de l’année est de + 1,8%.

Le nouveau krach boursier qui s’est produit en Asie dans la nuit de mercredi à jeudi pourrait attiser la reprise dont le métal jaune profite depuis la Saint-Sylvestre.

Tensions financières, tensions géopolitiques, l’or est également porté par la publication des « minutes » de la Fed révélant que la modeste hausse des taux décidée en décembre n’a pas fait l’unanimité. Cette situation jette un doute sur la rapidité avec laquelle la banque centrale pourrait normaliser sa politique monétaire.

Ce jeudi, la Chine a menacé d’entraver les importations des banques étrangères qui refusant de participer à la création du benchmark de l’or libellé en yuans qui est attendue pour avril 2016. ANZ Banking Group, HSBC and Standard Chartered font notamment partie des 12 banques détenant une licence d’importation.

Le lingot de 1kg (fixing) cote 32.410 euros à Paris où sa prime est négative de – 0,7%.

C’est le lingotin de 50g qui s’achète avec la surcote la plus faible sur le marché parisien : + 0,5% pour un tarif de 1640 euros.

On relève plusieurs décotes peu significatives sur le marché des pièces d’or cotées à Paris où le Napoléon s’échange à 189 euros ( prime de – 0,5%) contre 110 euros pour la pièce le demi-Napoléon (prime + 15,9%).