L’once a repris de l’altitude après l’annonce du statu quo monétaire de la FED et cote 1259 dollars (1121 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché continu.
Le gain acquis depuis le début de l’année est de 18,50%.
L’argent profite aussi de ce mouvement ascendant. En progrès de 12,90% depuis le 1er janvier, les 31,10g de métal gris se traitent à 15,60 dollars (13,90 euros).
Face aux « risques » pesant sur l’économie mondiale, la banque centrale américaine a décidé de garder l’arme au pied. Elle ne prévoit plus que 2 hausses de taux (de 0,25%) d’ici à la fin de l’année contre 4 prévues initialement.
L’attitude attentiste de la FED devrait redonner du lustre aux valeurs refuges, alors que l’inflation aux Etats-Unis s’approche de son niveau cible de 2%.
De l’or pour compenser la dernière baisse des taux de la BCE : d’après Thomson Reuters, Munich Re, le second réassureur mondial, a décidé de renforcer ses réserves d’or. Selon certains experts, plutôt que de placer leur cash à un taux négatif (- 0,4%) auprès des guichets de la BCE, d’autres investisseurs institutionnels pourraient faire le même choix que le réassureur Allemand.
La prime du lingot de 1kg est négative de – 2,1%. Il vaut 35.300 euros à Paris (fixing) contre 36.070 euros à Londres.
Le lingotin présente le bonus le plus faible de sa catégorie : + 0,6% pour un tarif de 1815 euros.
On relève quelques pièces d’or sous-cotées sur le marché parisien, dont le Souverain Anglais (-0,9%/261 euros).
Avec une prime proche de l’équilibre (-0,4%) le Napoléon vaut 210 euros alors que la pièce de 10 Francs à 115 euros s’échange avec un bonus de 9,8%.