La devise unique profite de bons indicateurs économiques pour s’affirmer contre le billet vert. Ce lundi matin vers 8 heures, elle cote 1,14 $, en progrès de près de 7% depuis le début de l’année.

La progression inattendue de la croissance dans la zone euro – + 0,6% au 1er trimestre 2016 – et le tassement du chômage calcifient la devise unique malgré le laxisme monétaire de la BCE. Toutefois, la fête pourrait être de courte durée : la plupart des experts estiment que la remontée des cours du pétrole et le renchérissement de la devise unique vont peser sur la reprise au 2ème trimestre..

Pour 1 euro, on obtient 122 yens, 0,79 GBP, 1,09 CHF, 1,43 CAD, 7,36 CNY et 74 RUB.

Jean qui rit et Sam qui pleure : encourageants d’un côté de l’Atlantique, les chiffres de la croissance américaine (+ 0,5%) ont déçu les analystes. Par ailleurs, les dépenses de consommation – principal moteur de la croissance américaine – sont en repli et la hausse des prix ralentit. Tous ces indicateurs laissent augurer de la poursuite de la politique accommodante de la FED, ce qui pèse sur le billet vert.

La contrepartie d’un dollar est de 0,87 euro, 0,68 GBP, 0,95 CHF, 1,25 CAD, 6,41 CNY et 65 RUB.

Le statu quo monétaire de la banque centrale du Japon a donné un nouveau coup de fouet au yen, au plus haut face au billet vert depuis 18 mois. Ce lundi matin le billet vert est tombé à 106 yens.

Le ralentissement de la croissance britannique et la proximité du referendum sur le « Brexit » continuent à jeter le trouble sur le sterling.

En changeant 1 livre, on obtient notamment 1,27 euro, 1,46 USD, 155 yens, 140 CHF et 9,38 CNY.