L’once s’est finalement installée au-dessus des 1350 dollars et cote 1367 $ (1223 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché continu.

Le gain acquis depuis le 1er janvier est proche de 29%, le métal jaune caracolant à son niveau le plus élevé depuis 2 ans.

Le festival continue sur le marché de l’argent qui pulvérise ses records avec près de 46% gagnés en 6 mois, dont 23,60% durant les 30 derniers jours. L’once, que certains analystes voient déjà à 25 dollars, s’échange à 20,17 $ (18,17 euros).

La crainte que le Brexit provoque avec une quinzaine de jours de décalage est à l’origine du rebond des métaux précieux qui profitent de leur rôle de valeur refuge. Par ailleurs, la chute des taux (les emprunts allemands à 10 ans sont négatifs) réduit la différence de rendement entre les actifs qui distribuent des coupons et les autres, dont l’or.

Malgré les facteurs le poussant à la hausse, le métal jaune pourrait entamer une phase de correction dans les 2 prochains mois. C’est l’avis de RBC Capital Markets qui estime que l’once va consolider et revenir autour de 1200 dollars.

La prime du lingot de 1kg est négative de – 1,2%. Il vaut 39.150 euros à Paris contre 39.635 euros à Londres où les anglais continuent à garnir leurs coffres-forts individuels.

Le lingotin de 100g est le seul qui présente du malus de – 0,5%. Il s’échange à 3945 euros.

On ne recense aucune décote significative sur le marché des pièces d’or cotées à Paris où le Napoléon se traite à 232 euros (prime = + 0,9%) et la pièce de 10 francs à 134 euros (+ 16,5%).

Parmi les pièces françaises démonétisées, le 50 Francs Hercule cote 7,87 euros.