L’once retombe à 1245 dollars (1182 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché continu après l’intervention de D. Trump devant le Congrès américain.

Depuis le 1er janvier les cours progressent encore de + 7,5%.

Plus résistante, l’once d’argent, en progrès de 13% sur 2 mois, s’échange à 18,36 dollars (17,43 euros), à peu près au même niveau qu’en début de semaine. Sur un mois elle gagne + 3,73% contre + 1,8% pour l’or.

Alors que les marchés exultent – le Dow Jones vient de franchir le seuil des 21.000 points – les promesses de baisse fiscale que D. Trump vient de renouveler devant les parlementaires américains ont eu pour effet de relancer le dollar.

Dans la foulée, les anticipations d’une hausse des taux de la FED, alimentée par certains membres de l’institution, ont repris le dessus. L’intervention de Janet Yellen attendue le vendredi 3 mars permettra sans doute d’en savoir un peu plus sur les intentions de la banque centrale américaine.

Même si le temps se gâte, l’or continue à être soutenu par 2 facteurs de poids : les risques géopolitiques et le retour de l’inflation qui, en glissement annuel, a atteint 1,9% aux Etats-Unis en janvier dernier, un niveau inédit depuis 4 ans.

Côté demande, l’appétit des indiens pour le métal jaune se réveille avec près de 50 tonnes importées en février par les bijoutiers lors de la saison des mariages.

Le lingot de 1kg vaut 38.570 euros à Paris contre 38.016 euros à Londres.

La prime du lingotin de 50g (+2,3%) est la moins élevée de sa famille. Il vaut 1945 euros.

Aucune pièce n’est décotée sur le marché parisien où le Napoléon vaut 229 euros (prime = + 3,9%) et la pièce de 10 Francs (+ 9,8%) à un peu plus de 121 euros.