Pas de reprise franche : l’once se traite à 1269 dollars (1128 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché continu, en hausse de 0,20% sur un mois et de 9,40% depuis le 1er janvier (en dollars).

En euros, la donne est moins favorable puisque les cours ne progressent que de 2,40% en six mois.

Par rapport au début de la semaine, les cours de l’argent se sont effrités de quelques cents. Les 31,10g de métal gris valent 17,32 dollars (15,41 euros). Soit un recul de 0,57% sur un mois et une hausse de 6,6% depuis le 1er janvier 2017 ( en dollars).

Le métal jaune reste coincé vers 1270 dollars, alors que les investisseurs ont les yeux fixés sur la Fed qui, selon le consensus de marché, devrait augmenter son taux directeur le 14  juin même si la croissance américaine est moins flamboyante qu’il y a quelques mois.

Pour Saxo Bank, le prix de l’once devrait atteindre 1300 dollars le mois prochain, car la hausse des taux de la Fed pourrait être la dernière de l’année. Par ailleurs, le métal reste soutenu par les incertitudes électorales européennes et les problèmes à répétition de l’Administration Trump.

Même s’il ne parvient pas encore à reprendre l’ascendant, l’or est bourré de potentiel. C’est l’avis de Brooks Macdonald Asset Management, une firme d’investissement britannique, selon laquelle les actifs financiers sont surévalués. Elle conseille à ses clients d’augmenter leur exposition à l’or pour s’immuniser contre un krach potentiel.

Le lingot de 1kg vaut 36.270 euros à Paris, à peu près le même prix qu’à Londres.

Il n’y a plus de décote significative sur le marché des pièces d’or cotées à Paris où le Napoléon s’échange à 216 euros (prime = + 2,7%) et la pièce de 10 Francs à 119 euros (+ 13,1%).