En progrès de 14% depuis le 1er janvier, l’once cote 1321 dollars (1113 euros) ce jeudi matin vers 8 heures.
L’argent est aussi sur le chemin de la baisse. L’once vaut 17,70 dollars (14,91 euros) et progresse encore de 4,24% sur un mois.
Après être brièvement repassée au-dessus des 1330 dollars mercredi, l’once dérape à nouveau, victime de la remontée du dollar, du retour de l’appétit pour le risque et du fragile statu quo dans le bras de fer entre la Corée du Nord et le reste du monde.
Les prix à la production américains publiés le 13 septembre ont augmenté en août, mais leur hausse a été plus faible qu’attendu, ce qui conforte le scénario d’une inflation restant sous la barre des 2%. Certains investisseurs y voient un nouvel indice qui rend l’hypothèse d’une nouvelle hausse des taux de la FED en décembre improbable. Ce scénario est favorable à l’or.
Les chiffres du 1er semestre publiés par le World Gold Council font apparaître que la demande mondiale pour le métal jaune (pièces, lingotins et lingots) progresse de 11% par rapport à la même période de 2016, notamment en raison des achats des particuliers.
En France, la hausse est de 40% contre 8% en Allemagne. En revanche, la demande baisse en Suisse (- 5%) et au Royaume Uni (- 20%).
Le lingot de 1kg vaut 35.690 euros (fixing) à Paris contre 35.766 euros à Londres.
A part le 50 pesos, on ne recense aucune prime négative sur le marché parisien des pièces cotées où le Napoléon vaut 210 euros et la pièce de 10 Francs, 114 euros. Primes respectives des 2 pièces : + 1 et + 9,9%.
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