L’euro démarre la semaine en petite forme et cote 1,1768 dollar ce lundi matin vers 8 heures sur le marché continu.

Sur une semaine le repli est de – 0,25% et il atteint – 1,45% sur un mois.

La devise européenne pâtit de la situation en catalogne et de la poussée indépendantiste dans deux régions italiennes où les électeurs consultés ce week-end par voie référendaire se sont massivement prononcés en faveur de plus d’autonomie. L’incertitude devrait dominer d’ici à jeudi, date à laquelle la BCE levera le voile sur la réduction de son programme d’achats d’actifs (QE).

En changeant 1 euro, on obtient 133 yens, 0,89 GBP, 1,15 CHF, 1,48 CAD, 7,80 CNY, et 67 RUB.

La victoire du camp du 1er ministre japonais Shinzo Abe a pour effet de faire baisser le yen à un plus bas de 3 mois face au dollar. Les observateurs s’attendent à ce que la politique monétaire ultra-accommodante au cœur de son programme dilue la valeur de la monnaie nippone.

Le dollar profite des anticipations sur les effets de la réforme fiscale promise par Donald Trump qui si elle est adoptée pourrait susciter le retour de l’inflation et une hausse des taux d’intérêt de nature à fortifier le billet vert. Outre la réunion de la BCE, l’évolution des commandes de biens durables US et la progression du taux de croissance, dévoilés dans la semaine, interféreront sur le tonus de la devise américaine.

L’impasse dans laquelle les négociations sur le Brexit et des ventes de détail décevantes en septembre (- 0,8%) pèsent sur le cours de la livre qui recule vers 1,1130 euros.