La devise unique recule de 1% sur une semaine et cote 1,1616 dollar ce lundi matin vers 8 heures sur le marché continu. Le gain depuis le début de l’année este toutefois confortable : + 10,3%.

Les troubles politiques en Espagne et les dernières annonces de la BCE sont à l’origine de l’effritement de la devise unique. Comme attendu, la BCE n’a pas fait varier ses taux directeurs et veut réduire de 50% le volume mensuel de ses rachats d’actifs obligataires en 2018. Ce discours n’est pas assez ferme estiment certains cambistes qui attendaient un discours plus « faucon ».

Le premier relèvement des taux directeurs de la BCE pourrait qu’au printemps 2019, soit beaucoup plus tard que ne l’escomptait les marchés, si les indicateurs restent au vert.

Pour 1 euro, on a : 132 yens, 0,88 GBP, 1,15 CHF, 1,49 CAD, 7,72 CNY et 67 RUB.

Le dollar est soutenu par plusieurs facteurs, dont la promesse du plan d’allègement fiscal de l’Administration Trump et la croissance qui malgré les ouragans à atteint 3% au T 3 2017. Le billet vert continue aussi à profiter de la perspective d’un 3ème relèvement des d’intérêts de la FED en décembre prochain.

C’est cette semaine que le nom du successeur du président de la FED sera dévoilé dans l’hypothèse ou J. Yellen ne se succède pas à elle-même.

La contrepartie d’un dollar est notamment de 0,86 euro, 113 yens, 0,76 GBP, 0,99 CHF et 1,28 CAD.

Deux fois par an, le Trésor américain dénonce, selon ses propres critères,  les pays pratiquant la « dévaluation compétitive » de leur monnaie. En octobre 2017, cette liste comprend notamment la Chine, le Japon, la Corée et la Suisse bien que Washington admette que ces pays ont fait des efforts pour réduire leur interventionnisme. En revanche, l’Inde est dans le collimateur de l’Administration américaine qui pourrait placer la roupie sous surveillance en 2018.