Bien orientée, l’once cote 1296 dollars (1091 euros) ce jeudi matin vers 9 heures sur le marché continu.

Sur un mois la perte s’est réduite à – 2,30% et le gain cumulé depuis le 1er janvier voisine les 12%.

L’argent profite de ce courant haussier. L’once vaut 17,20 dollars (14,50 euros), ce qui porte le gain à 6% depuis le début 2017 même si le recul des cours sur un mois est de 3,1%. Dans une récente étude Commerzbank souligne que le métal gris « surperforme » le métal jaune : le ratio or /argent est passé de 77 à 75 depuis le début octobre.

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Le recul du dollar et le tassement des principaux indices boursiers ont remis les valeurs refuges au goût du jour dans un climat international empoisonné par la crise coréenne et, à une moindre échelle, par le bras de fer entre Barcelone et Madrid.

Souvent encline à annoncer des catastrophes aurifères, Goldman Sachs annonce une nouvelle apocalypse : selon elle, le cours de l’or devrait retomber à 1110 dollar l’once. Voici un mois, la banque d’investissement indiquait que l’once d’or terminerait l’année 2017 à 1250 dollars.

Plus optimiste, Natixis prévoit que les 31,10g de métal jaune coteront en moyenne 1235 dollars en 2018. Pour l’année suivante, la banque française voit l’once se situer vers 1270 dollars avec un plus haut à 1450 dollars et un plus bas de 1150 dollars.

Selon le Conseil mondial de l’Or, les banques centrales, sont en train de renforcer leurs réserves. Leur stock a progressé de 7% en 5 ans. Fin juillet, elles détenaient 33.400 tonnes de métal précieux.

Le lingot de 1kg vaut 35.079 euros à Paris.

Surcoté de 1%, le Napoléon se traite à 204 euros alors que la pièce de 10 Francs dont le bonus est de 9,72% vaut 102 euros.