En recul de 1,30% sur un mois, mais en hausse de 10% depuis le 1er janvier, l’once cote 1276 dollars (1093 euros) ce mardi matin vers 8 heures sur le marché spot.

L’argent suit aussi une trajectoire baissière. A 16,97 dollars (14,55 euros), l’once de métal gris est repassée sous la barre symbolique des 17 dollars. Sur un mois, le recul des cours est de 1,22%. Ils progressent de 4,6% (en dollars) depuis le début 2017.

Le métal jaune ne profite pas du recul des marchés financiers et de l’effritement du dollar. Certains observateurs estiment que la reprise ne tardera pas, la menace d’un défaut de paiement du Venezuela et de troubles au Liban renforçant l’attrait des valeurs refuges.

Pour 2018, les stratèges de BNP Paribas estiment que l’once tombera vers 1210 dollars durant le 1er trimestre, pour monter à 1325 au second, avant de redescendre à 1265 puis à 1220 dollars durant les deux derniers trimestres de l’année.

UBS affiche une vision moins positive : la banque d’affaires suisse voit le cours de l’once osciller autour de 1285 dollars l’année prochaine, aucun facteur ne lui semblant de nature à justifier le départ d’un rallye « fort ».

Les banques centrales profitent de la faiblesse des cours pour arrondir leurs stocks :  elles ont ajouté 111 tonnes à leurs réserves durant le 3ème trimestre 2017, dont 63 tonnes pour la seule Russie, 30 tonnes pour la Turquie et un peu plus de 10 tonnes pour le Kazakhstan.

Le lingot de 1kg vaut 35.000 euros à Paris (fixing), environ 160 euros de moins qu’à Londres. Sa prime est légèrement négative (-0,40%).

Le Napoléon s’échange à 208 euros avec un bonus de + 1,9% alors que celui de la pièce de 10 Francs, à 113 euros, atteint + 10,6%.