L’eurodollar, qui progresse de 2,6% depuis le 1er janvier, perd 0,11% sur une semaine, et cote 1,2321 $ ce lundi matin vers 8 heures sur le marché continu.

La devise unique pâtit de l’effet de traîne des déclarations de Mario Draghi, le président de la BCE, qui n’a fait qu’un pas compté vers la fin de sa politique monétaire ultra-accommodante.  La BCE estime que la hausse des prix reestera modérée au cours des prochaines années, sans atteindre l’objectif des 2%. Ces déclarations n’ont pas relancées la monnaie unique.

Le franc suisse se déprécie face à l’euro malgré la baisse du taux de chômage helvétique à 3,2%. La Banque nationale Suisse doit dévoiler sa dernière décision de politique monétaire et publier son communiqué sur les taux dans les jours qui viennent.

Pour 1 euro on obtient : 131 yens, 0,88 GBP, 1,17 CHF, 1,57 CAD, 7,79 CNY et 69 RUB.

Le yen est en recul depuis que la banque centrale nippone a maintenu sa politique monétaire inchangée en fin de semaine dernière.

La croissance modérée des salaires aux Etats-Unis a atténué la perspective d’une hausse des taux plus rapide que prévue même si le rythme des créations d’emplois reste élevé. Du coup, le billet vert a perdu de sa superbe. Il  recule légèrement contre la plupart des grandes devises internationales.

D’ici à la fin de la semaine, les États-Unis publieront une série de données économiques (inflation en février, assurance-chômage, prix à l’importation, etc.) qui détermineront l’orientation du billet vert.

Bien qu’elle ait repris des couleurs après l’intervention de Mario Draghi, la livre anglaise reste entravée par la perspective du Brexit et celle d’un accord commercial repoussé à 2019.

Depuis le 1er janvier, la monnaie insulaire recule de 0,14% face à l’euro.