En repli de – 0,90% sur une semaine, l’euro cote 1,2270 face au dollar ce lundi matin vers 8 heures sur le marché continu. Depuis le début de l’année, le gain est encore de 2,2%, mais il s’amenuise peu à peu.

Même si le président de la BCE affirme que l’état de santé de la zone euro est solide, les économistes s’entendent sur le fait que la forte accélération de la croissance est terminée. La question est désormais de savoir si cette croissance (autour de 2%) restera en plateau durant les prochains mois où si elle va commencer à reculer, ce qui pèse sur l’eurodollar.

La devise unique est brièvement repassée au-dessus de la barre symbolique, de 1,20 CHF en fin de semaine dernière, niveau jamais atteint depuis l’abandon par la Banque Nationale Suisse du taux plancher de 1,20 franc (début 2015).

En changeant 1 euro on obtient : 132 yens, 0,87 GBP, 1,1965 CHF, 1,56 CAD, 77 CNY et 75 RUB.

Le dollar profite des tensions sur les marchés obligataires américains, où les taux d’intérêt sont portés par de fortes anticipations inflationnistes. La monnaie américaine se requinque face au yen, alors que l’inflation reste très faible au Japon. Jeudi dernier, le FMI a indiqué que la dette mondiale représente désormais 225 % du PIB en invitant notamment les Etats-Unis à davantage de responsabilité.

la contrepartie d’un dollar est de 0,81 euro, 107 yens, 0,71 GBP et 0,97 CHF.

Equivoque quant à une hausse des taux de la Banque d’Angleterre en mai prochain, la banque d’Angleterre a provoqué un recul de la livre. En une semaine, l’euro gagne près de 1,5%  contre la devise insulaire.