En légère hausse, l’once cote 1324 dollars (1087 euros) ce jeudi matin vers 8 H 30 sur le marché continu.

Le métal jaune est au plus bas depuis 5 semaines, mais en hausse de 2,20% (en dollars) depuis le début de l’année.

Tendance étale sur le marché de l’argent où les 31,10g de métal gris s’échangent à 16,55 dollars (13,60 euros). Même s’il a repris une partie des pertes abyssales qui s’étaient creusées depuis début 2018, l’argent cède encore 2% (en dollars) sur 5 mois.

Mêmes causes, mêmes effets : la reprise du billet et la flambée des taux d’intérêt américains (+ de 3% sur 10 ans) pèsent sur des métaux précieux qui ne profitent pas de la volatilité des marchés financiers.

Selon certains investisseurs, le cours de l’or ne tardera pas à rebondir si les Etats-Unis dénoncent l’accord sur le nucléaire iranien début mai avec, en toile de fond, un possible conflit entre Jérusalem et Téhéran.

Le Venezuela vend son or à tour de bras pour payer ses dettes. Selon Russ Dallen, manager de « Caracas capital », les réserves du pays pourraient tomber à zéro d’ici un an.  D’après les estimations du FMI, le stock du pays était tombé à 6,1 billions au 1erjanvier dernier contre 21.269 billions en 2011.

Si le Venezuela brade son or, la Russie continue ses emplettes : avec 300.000 onces achetées en mars 2018, les réserves de Moscou atteignent désormais 1880 tonnes. Elles dépassent légèrement celles de la Chine (1842 tonnes selon les chiffres officiels).

Le lingot de 1kg vaut 34.600 euros à Paris (fixing) contre 34.961 euros à Londres. Sa prime est négative de – 1,3%.

Le Napoléon cote 212,70 euros. Son bonus approche les 5%.