– La baisse du dollar soutient les cours.

– Les exportations d’or suisse en berne.

– L’once pourrait atteindre 1500 dollars en 2019.

Ce lundi matin, l’once tient le cap des 1200 dollars repris en fin de semaine dernière et cote 1205 $ (1038 euros) sur le marché spot. En euros, les pertes se sont réduites à moins de 4% depuis le 1 er janvier.

L’argent qui selon Wells Fargo est le meilleur investissement du moment est aussi bien orienté. L’once, qui a perdu près de 10% (en euros) depuis le début 2018 se traite à 14,81 dollars (12,76 euros).

Paradoxalement, puisqu’elles ont confirmé un biais haussier, les déclarations de Jerome Powell relatives à la politique monétaire de la Fed ont interrompu la hausse du dollar, ce qui a relancé le cours des métaux précieux.

Par ailleurs, l’approche de la saison des mariages en Inde (octobre) est un facteur de soutien puisque la demande d’or de joaillerie bondit traditionnellement à cette période.

Selon Commerzbank, le mouvement de reprise du métal jaune devrait s’amplifier et pousser l’once vers les 1300 dollars d’ici à la fin de l’année, puis 1500 euros dès 2019, si le billet vert reste sur une pente descendante.

La chine accumule-t-elle secrètement d’importantes réserves d’or ? Si Pékin estime officiellement ses réserves à 1873 tonnes, certains observateurs estiment que la baisse des prix et les tensions commerciales poussent le pays, à stocker plus de lingots qu’il ne le dit afin de réduire sa dépendance vis-à-vis du dollar. En juillet, la Russie a acquis 26 tonnes supplémentaires après avoir arbitré une partie de ses bons du Trésor américain.

La hausse présumée des stocks chinois n’est pas perceptible si l’on se fie aux exportations suisses : sur un an, celles-ci sont tombées à 115 tonnes (- 3%), leur plus faible niveau depuis 5 ans.

Le lingot de 1kg vaut 33.410 euros à Paris avec une prime à l’équilibre.

Le Napoléon s’échange à un peu moins de 200 euros avec un bonus de 3,2%.