– La volatité des marchés financiers pourrait soutenir l’or.

– Pour ABN AMRO, l’once vaudra 1250 $ fin 2018.

– Les asiatiques préfèrent le métal physique aux fonds aurifères.

L’once se traite à 1192 dollars (1032 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché spot. Sur un mois les cours sont en léger progrès (0,56%), mais ils perdent 4,5% (en euros) depuis le 1 er janvier.

Le cours de l’argent chute d’une quinzaine de cents depuis le début de la semaine. L’once de métal gris, en hausse de 1,6% sur un mois, vaut 14,27 dollars (12,35 euros). En euros le recul des cours frôle les 13% depuis la saint-Sylvestre.

D’un côté, le coup de tabac sur les marchés financiers hantés par un risque de récession économique soutient le métal jaune. De l’autre, le raffermissement du dollar pèse sur les cours. Certains conjoncturistes estiment que les bourses sont rattrapées par la réalité et que correction se prolongera en replaçant les métaux précieux sur le devant de la scène.

C’est le point de vue d’ABN AMRO. Bien qu’elle ait abaissé  ses prévisions de prix initiales, la banque néerlandaise affirme que les prix de l’or et de l’argent ont atteint un point bas.  Selon elle, l’argent atteindra 15,50 dollars/oz d’ici la fin 2018 et 18 dollars un an plus tard  Pour ce qui est de l’or, elle voit l’once à 1250 dollars fin 2018 et à 1400 dollars fin 2019.

Selon une étude de State Street Global Advisors (SSGA), la reprise des cours sera épaulée par les achats d’or physiques en Asie. Si les banques privées locales utilisent des fonds ETF aurifères pour miser sur le court court terme, elles préfèrent en revanche acheter des lingots quand il s’agit de long terme. D’après SSGA l’un des espaces de stockage d’or les plus vaste du continent est le coffre-fort qu’UBS détient à Singapour.

Le lingot de 1kg (fixing) vaut 33.900 euros à Paris contre 33.210 euros à Londres. Sa prime est + 2%.

Le Napoléon (fixing) cote 196,70 euros avec un malus de 0,32%.