La devise unique, qui recule de 0,40% contre le billet en une semaine, cote 1,15 dollar ce lundi matin vers 8 H 30 sur le marché spot.

L’euro est entravé par l’absence d’avances sur Brexit et le budget italien. Mais, il tire profit de l’incertitude qui se propage aux quatre coins de la planète avec le repli des places financières et celui de la croissance chinoise.

Aujourd’hui, on surveillera la publication de l’indice de confiance des consommateurs dans la zone euro.

Pour 1 euro, on obtient 129 yens, 0,88 GBP, 1,14 CHF, 1,51 CAD, 7,97 CNY et 75 RUB.

La perspective d’une hausse des taux graduelle de la FED continue à faire des dégâts : après une vague d’optimisme de 48 heures, le pessimisme a repris le dessus alors que le secrétaire américain au Trésor a annulé sa participation au forum économique de Ryad.

Dans ce contexte, le dollar tire profit de son statut de devise refuge alors que le nombre d’Américains au chômage est retombé à son niveau le plus bas de 1973. Si elles sont favorables, plusieurs statistiques pourraient stimuler le cours du billet vert cette semaine, dont les ventes de logements neufs en septembre (mercredi), les commandes de biens durables (jeudi) et l’estimation de la croissance américaine (vendredi).

Les devises émergentes sont victimes de la hausse des taux américains, les capitaux quittant leurs territoires pour s’investir à Washington : livre turque a notamment perdu 40 % de sa valeur depuis début 2018 et le peso argentin, plus de 50%.

La livre paie le contrecoup des incertitude sur le Brexit. Selon la société d’assurance-crédit Euler-Hermes, elle pourrait tomber à 1,09 voire 1,06 euro dans les 2 prochains mois. Si aucun accord n’est trouvé avec l’Union européenne, elle pourrait même chuter sous le cours de l’euro.

Ce lundi matin, une livre permet d’obtenir 1,13 euro.