– Le ratio or/argent proche de 86.

– Pour TD securities, 1190$/oz est un niveau charnière.

– La chasse aux bonnes affaires soutient les cours, relève Commerzbank

Le cours de l’once s’est redressé après l’annonce d’un accord sur le Brexit. Ce jeudi matin vers 7 heures, elle cote 1211 dollars (1069 euros), en hausse de 0,65% sur un mois, mais en recul de 1,10% (en euros) depuis le début de l’année.

L’argent rebondit également. Le métal gris qui ne parvient pas à reprendre durablement le dessus bien que la plupart des analystes lui accordent un avenir radieux en 2019, se traite à 14,15 dollars (12,50 euros) l’once. La perte depuis le 1er janvier frôle les 12%. Le ratio or/argent est proche de 86.

L’annonce d’un accord sur le Brexit, approuvé par le  gouvernement anglais, a relancé les spéculations sur l’avenir politique de T. May en déclenchant une bouffée d’incertitude qui a profité aux métaux précieux.

Le repli du dollar a conforté ce rebond alors que les incertitudes boursières encouragent une fuite vers la qualité.

Ce rebond sera-t-il durable ? Selon TD Securities, l’or pourrait faire face à une pression supplémentaire s’il retombe sous la zone de 1 190 dollars/once, durant les prochains jours. Mais, pour l’instant relève Commerzbank, la chasse aux bonnes affaires, limite la faiblesse des cours. L’encours des ETF aurifères augmente, ce qui est généralement considéré comme de bon augure.

Moins optimistes, les analystes de Degussa, la plus grande enseigne de métaux précieux d’Europe, estiment que malgré la correction en cours, les investisseurs ne se précipitent pas vers l’or, car ils n’ont pas vraiment peur. Pour preuve, Degussa cite le VIX, également appelé le baromètre de la peur, qui se maintient maintenu autour de 20 points depuis le novembre malgré les soubresauts boursiers.

Le lingot de 1kg vaut 34.354 euros à Paris et sa prime est de + 1,5%. Celle du Napoléon, à 199,50 euros, est de + 1,7%.