Alors que T. May s’apprête à dévoiler son « plan B » sur le Brexit, l’euro démarre la semaine sur une note contrite face au dollar contre lequel il cote 1,1379 vers 8 H 30 sur le Forex.

Sur une semaine, la devise unique perd 0,8% contre la monnaie américaine et recule de 0,7% depuis le 1 er janvier.

Dans un climat économique incertain, l’euro est impacté par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévue dans moins de trois mois, sans qu’un accord ait encore été entériné par le parlement britannique. L’accueil du projet alternatif que T. May proposera ce soir conditionnera la tenue de la paire euro/GBP cette semaine. A surveiller, mardi, la publication de l’indice Zew du climat économique d’après les analystes financiers et les investisseurs en janvier.

La contrepartie d’un euro est de : 124 yens, 0,88 GBP, 1,13 CHF, 1,50 CAD, 7,70 CNY et 75 RUB.

Selon l’Union Bancaire Privé (UBP) suisse, les 3 monnaies sur lesquelles miser en 2019 sont le réal brésilien, la roupie indonésienne et le zloty polonais. Dans un entretien publié ce lundi par « Le Temps », le représentant de l’UBP indique que les projets de libéralisation du nouveau gouvernement soutiendront le real brésilien tandis qu’en Europe, le zloty profitera notamment de la vigueur de l’économie polonaise.

Bien que le shutdown se poursuive et que les accusions de collusion entre la Russie et Donald Trump repartent de plus belle, le dollar est soutenu par l’espoir d’une suppression de tout ou partie des tarifs douaniers sur les produits chinois. Plusieurs statistiques économiques émailleront la semaine, dont les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage pour la 3 ème semaine de janvier attendues en milieu de semaine.

La livre britannique a gagné 1,8% contre l’euro en une semaine, les cambistes tablant sur le fait qu’en l’absence d’accord entre l’UE et le Royaume-Uni, Londres disposera d’un nouveau délai de négociation.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,13, 10 euros.