L’euro commence la semaine à 1,1327 dollar. Depuis le début de l’année, il perd 2% face au billet vert.

Même si les données sur le commerce extérieur allemand et la production industrielle française lui ont apporté un peu de soutien, l’euro reste pénalisé par différents facteurs, dont la révision à la baisse des prévisions de croissance pour la zone euro (1,3% contre 1,9%) et le serpent de mer du Brexit.

Mercredi, on surveillera les chiffres de la production industrielle de la zone euro en décembre et, en fin de semaine, la seconde estimation du PIB (T4 2018).

Ce lundi matin, vers 8 H 30, la contrepartie d’un euro est de 124 yens, 0,87 GBP, 1,13 CHF, 1,50 CAD, 7,64 CNY et 74 RUB.

Malgré de nouvelles menaces de « shutdown » le dollar devrait continuer à progresser cette semaine alors que les incertitudes boursières et géopolitiques restent fortes. Le billet vert profite de l’annonce d’une réduction plus importante que prévu du déficit commercial des Etats-Unis en novembre. Durant les prochaisn jours, les cambistes suivront également l’évolution des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.

Les chiffres américains sur les prix à la consommation en janvier (mercredi), les inscriptions au chômage (jeudi) et la publication de l’indice manufacturier « empire state » seront suivis par les cambistes.

Selon une enquête de Reuters, la livre pourrait perdre perdre entre 5% et 10% en cas de Brexit dur, mais progresser de 2 à 5% en cas de sortie négociée. Cette semaine, le cours de la devise insulaire devrait rester volatil dans l’attente des derniers chiffres sur l’inflation et les ventes de détail.

Ce lundi matin, la livre recule légèrement. Elle vaut 1,1413 euro.