Selon l’USGS, les réserves de métal jaune seront épuisées d’ici une vingtaine d’années.

– Moscou a encore augmenté son stock d’or en février.

– Les gestionnaires de fonds avides de métal précieux.

L’once d’or profite du retour de l’aversion au risque et cote 1318 dollars (1166 dollars) ce mardi matin vers 8 heures sur le marché spot, en progrès de 4,3% depuis le début de l’année.

L’argent suit la même tendance, mais avec un bémol. Le cours du métal gris qui gagne 1,5% depuis le 1 er janvier s’inscrit à 15,49 euros (13,70 euros).

Doutes sur la croissance mondiale et recul du dollar, ont poussé les gestionnaires de fonds à renforcer leur positionnement haussier sur les contrats à terme sur l’or en mars vient d’indiquer la Commodity Futures Trading Commission américaine.

Le bas de laine de la Russie continue de s’arrondir avec 31 tonnes d’or acquises durant le mois de février. Le stock atteint officiellement 2149 tonnes et les experts s’attendent à ce que Moscou continue ses emplettes tout au long de l’année afin de réduire sa dépendance vis-à-vis du dollar.

Se dirige-t-on  vers une pénurie d’or ? D’après le dernier rapport de l’agence géologique américaine USGS, oui.  Les réserves encore enfouies représentent environ 54.000 tonnes. Si l’on table sur une moyenne de 3260 tonnes extraites toutes les ans, comme ce fut le cas en 2018, les réserves devraient être épuisées d’ici à 17 ans (contre 50 ans pour le pétrole). Ce déclin progressif n’est pas compensé par les prospections  : les sommes allouées par les sociétés minières à de nouvelles explorations sont passées de 21 milliards de dollars en 2012 à 10,1 milliards de dollars en 2018.

Le lingot de 1kg vaut 37.517 euros à Paris avec une prime de + 0,14%.

Le Napoléon se rapproche des 218 euros (217,79 euros). Son bonus est de + 0,64%.