Après avoir grimpé vendredi face au dollar, l’euro marque une pause et cote 1,1308 dollar ce lundi matin vers 8 heures sur le marché spot.

La devise unique qui recule de 1,31% contre le billet vert depuis le début de l’année progresse de 0,40% sur une semaine, malgré des prévisions de croissance revue en baisse sur le vieux continent et l’enlisement du Brexit.

Parmi les indicateurs à suivre cette semaine, on retiendra notamment l’évolution des prix dans la zone euro et la balance commerciale qui seront détaillés mercredi, puis l’indice PMI manufacturier, jeudi.

La contre valeur d’un euro est notamment de 126 yens, 0,86 GBP, 1,13 CHF, 1,50 CAD, 7,57 CNY et 72 RUB.

Pénalisée par l’instabilité politique du pays, la livre turque a lâché plus de 3% la semaine dernière à 6,527 livres pour un euro. Selon certains cambistes, la probabilité de voir cette devise rebondir à court terme est faible.

Alors qu’il avait profité de données économiques positives (demandes d’allocations chômage, au plus bas depuis 1969, etc.), le dollar s’est replié en fin de semaine dernière bien que l’accélération de l’économie US puisse remetttre d’éventuelles hausses de taux au goût du jour.

Cette semaine on surveillera tout particulièrement les chiffres sur la production industrielle en mars (mardi), puis l’évolution de la balance commerciale en février (mercredi) et enfin la publication du livre beige de la Fed pour avril (jeudi).

La livre sterling ne parvient pas à se reprendre et elle n’a pas engagée de tendance haussière malgré le report du Brexit. Le recul de la devise insulaire reste toutefois  contenu ( – 0,19% sur une semaine) et elle a progressé de plus de 4% contre l’euro depuis le 1erjanvier 2019.

Ce lundi matin, un sterling permet d’obtenir 1,1777 euro.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’euro stable avant la BCE, effritement du franc suisse, la livre repart à la hausse

L’euro s’échange à 1,1226 dollar ce lundi matin sur le Forex, en hausse de 0,20% sur une semaine, mais en repli de de 2% depuis le début de l’année.

La reprise de la devise européenne est fragile car, selon les cambistes, aucun facteur ne vient soutenir les cours : ralentissement de la croissance, Italie proche de la récession, sortie du grand débat en France, incertitudes autour du Brexit, etc.

Le marché attend dorénavant les différentes différentes options que la BCE étudierait afin de venir en aide aux banques que sa politique de taux bas pénalise.

Mercredi, on suivra la conférence de presse de Mario Draghi qui pourrait provoquer un nouveau tassement de la monnaie unique.

Ce lundi la contrepartie d’un euro est de 125 yens, 0,86 GBP, 1,12 CHF, 1,50 CAD, 7,54 CNY et de 73 RUB.

 

Même s’il reste stable face à l’euro, le franc suisse a perdu du terrain contre la plupart des devises (1,4 % contre le dollar, 4,6 % face à la livre sterling, etc.).

 

Cet affaiblissement pousse certains cambistes à s’interroger sur son statut de valeur refuge. Sur une semaine le franc suisse perd 0,22% contre l’euro.

 

La Première ministre britannique Theresa May a demandé vendredi un report de la date du Brexit jusqu’au 30 juin, les dernières rumeurs indiquant que l’Angleterre pourrait finalement rester dans l’Union douanière européenne.

 

Ce lundi matin, le sterling progresse face à l’euro, et il gagne 4,5% depuis le début de l’année. Une livre vaut 1,16 euro.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’euro à 1,12 dollar, la livre attaquée, le dollar profite de son statut de devise refuge

 

Ce lundi matin, la devise unique progresse légèrement et s’inscrit à 1,1238 dollar vers 8 heures sur le marché continu, en recul de 0,7% sur une semaine et de 1,9% depuis le début de l’année.

 

La devise unique reste plombée par différents facteurs, dont des indicateurs économiques à la baisse, le faible niveau d’inflation en Allemagne et les atermoiements autour du Brexit. La devise unique paie aussi les conséquences des déclarations de Mario Draghi, président de la BCE, qui n’écarte pas une période d’extension des taux bas sur le vieux continent.

 

La principale actualité de la semaine est liée à la publication des chiffres sur l’inflation européenne attendue ce lundi 1 er avril.

La contrepartie d’un euro est de 124 yens, 0,85 GBP, 1,16 CHF, 1,49 CAD, 7,53 CNY et 73 RUB.

Même cause, même effets : malgré la révision à la baisse du PIB américain, le dollar profite de son statut de devise dans un contexte économique mondial incertain malgré la politique accommodante de la FED. Par ailleurs, la perspective d’un accord commercial avec la Chine, qui vient de prolonger la suspension des droits de douane sur certains véhicules américains, soutient le billet vert.L’inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis, un indicateur avancé de récession, continue néanmoins à préoccuper les cambistes.

Cette semaine on suivra notamment le niveau de l’indice PMI non manufacturier américain (mercredi), puis le niveau du chômage en mars (vendredi).

Les députés britanniques devraient voter cette semaine pour la quatrième fois sur le plan de sortie de l’UE, après rejeté vendredi l’accord conclu entre T. May et Bruxelles pour la troisième fois vendredi. Ce vote négatif accrédite l’hypothèse d’un hard Brexit. Il a provoqué une baisse de la face au dollar et à l’euro (- 0,5% sur une semaine).

Ce lundi matin, la monnaie insulaire se reprend. Une livre permet d’obtenir 1,1622 euro.