– Les réserves d’or russe au plus haut depuis 5 ans.

– L’argent métal à la traîne.

– Les cours à 1360 dollars d’ici 3 mois, d’après TDS

Malgré les déclarations de la Fed qui n’exclue pas une hausse des taux en 2019 si la croissance économique reste ferme, l’once est bien orientée. Elle cote 1307 dollars (1158 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché spot, en hausse de près de 1% sur un mois.

L’argent ne tire que modestement profit de la reprise des métaux précieux. A 15,22 dollars (13,49 euros), l’once perd 1,25% sur un mois et 0,36% depuis le 1 er janvier.

Les dernières « minutes » de la FED confirment que l’institution gardera une « attitude prudente » en matière de hausse des taux. C’est l’information que les investisseurs ont retenue même si l’institution monétaire américaine n’a pas fermée la porte à un nouveau tour de vis d’ici à la fin de l’année.

Le métal jaune est soutenu par des perspectives économiques moroses : le FMI vient de réviser les prévisions de croissance mondiale à la baisse en 2019 à 3,3% contre 3,5% précédemment.

Selon le courtier américain TDS, l’or pourrait retrouver rapidement le seuil des 1320, pour atteindre 1360 dollars d’ici 3 mois, puis 1400 dollars en 2020. C’est la baisse du dollar et des réaffectations d’actifs qui devraient susciter ce rebond, explique TDS.

La Banque centrale de Russie a augmenté ses réserves d’or monétaire de 14,9%, soit de 275 tonnes en 2018. Il s’agit du volume le plus important depuis 5 ans. De son côté, l’Inde a légèrement augmenté ses avoirs auriféres en février (1,7 tonne), ce qui porte ses réserves totales à 609 tonnes, estime le conseil mondial de l’or. Pour mémoire, les réserves de la Chine (continentale) sont passées de 1 864 tonnes à 1 874 tonnes entre janvier et février.

Le lingot de 1kg vaut 37.257 euros à Paris avec une prime négative de – 0,66%. A 216 euros, le Napoléon se traite avec un bonus de + 3,4%.