– Le maintien de taux bas pourrait provoquer une hausse des cours, estime OFI AM.

– La Russie a continué à arrondir son stock d’or en avril.

– Rebond du dollar.

Le métal jaune ne parvient toujours pas à profiter des tensions commerciales sino-américaines, ni du bras de fer entre Washington et Téhéran : ce jeudi matin vers 8 heures, l’once s’échange à 1273 dollars (1141 euros), très loin du pic de 1382 dollars touché en 2018 (au fixing).

L’argent n’est pas dans une position plus enviable. L’once se traite à 14,39 dollars (12,91 euros). Là aussi, le sommet de 16,14 dollars atteint depuis la Saint-Sylvestre n’est plus qu’un souvenir.

Malgré les déclarations du président de la Banque fédérale de réserve de Saint-Louis, James Bullard qui affirmait mercredi que la FED pourrait avoir besoin de baisser les taux d’intérêt si l’inflation se maintient sous les 2%, la banque centrale américaine devrait finalement opter pour la prudence et un statut quo monétaire.

Ces petites misères seront passagères : d’après Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM interviewé par Boursorama, le prix de l’or présente peu de risque de baisse significative à court terme, car les taux d’intérêt réels devraient rester bas durant un certain temps. Par ailleurs, les banques centrales (chinoises, indiennes, etc.) augmentent leur stock de métal jaune, ce qui soutient les cours.

En avril, indique Moscou, le stock de métal jaune russe a augmenté de 15,55 tonnes, ce qui porte le poids d’or acquis à 72 tonnes depuis le début 2019. Selon le Conseil Mondial, le métal jaune représente désormais plus de 19% des réserves de change de Moscou.

Ce mardi matin, le lingot de 1kg vaut 36.732 euros à Paris avec une prime de + 0,4%. Le Napoléon cote 213 euros. Son bonus est de + 1,8%.