Le ratio or/argent à 88,29.

– Une reprise de l’argent peu probable selon UBS.

– Electrum group voit l’once à 5000 dollars d’ici 10 ans.

Malgré les inquiétudes croissantes sur l’économie mondiale résultant du conflit commercial entre Washington et Pékin, l’or ne parvient pas encore à tirer son épingle du jeu.

Ce jeudi matin vers 8 heures, l’once cote 1278 dollars (1147 euros), pas très loin de son plus bas annuel de 1266 dollars.

Alors que le ratio or/argent atteint 88,20, le métal gris recule encore sur la semaine avec une once à 14,38 dollars (12,91 euros). Dans une note récente UBS souligne que l’argent est plus faible des métaux précieux, avec une perte de 7% en 2019, et que la seule chose qui pourrait le tirer vers le haut serait un rebond de l’or.

Ce rebond  se fait attendre : bien que la fébrilité des investisseurs et l’attractivité des valeurs refuge soient renforcées en période de tourmente boursière, le rebond du métal jaune n’est toujours pas de mise en dépit de quelques dollars grappillés dans la semaine.

Malgré la stagnation des cours, le nombre de milliardaires convaincus que c’est le bon moment pour acheter de l’or augmente. Après Ray Dalio, (Bridgewater Associates), David Einhorn (Greenlight Capital) et Jeffrey Gundlach, (DoubleLine Capital), Thomas Kaplan, (Electrum Group), vient de déclarer à l’agence Bloomberg qu’en raison de facteurs économiques fondamentaux, le prix de l’or pourrait atteindre 3 000 à 5 000 dollars d’ici 10 ans.

Le milliardaire n’exclue pas pour autant, une baisse des prix d’une centaine de dollars avant le départ de la vague haussière.

Le lingot de 1kg vaut 36.980 euros à Paris contre 36.886 euros à Londres avec un bonus de + 0,25%.

Le Napoléon se traite à 219 euros. Sa prime de + 2,3%.