La monnaie unique commence la semaine sur un repli de – 0, 40% en cotant 1,1217 contre un dollar face auquel elle perd 0,84% sur un mois et 2,11% depuis le 1er janvier.

L’euro recule face à au dollar alors que la montée des tensions entre les Etats-Unis et l’Iran en mer d’Oman incitent les investisseurs à se tourner vers les devises refuges comme le yen et le dollar.

D’après la BCE qui calcule le poids de l’euro au niveau planétaire (réserves de change, etc.), la devise unique a toutefois retrouvé une partie de son lustre en 2018/19, après le point bas touché en 2016.

Samedi, Poul Thomsen, le directeur du département Europe du Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que la zone euro reste exposée à une nouvelle crise financière.

A court terme, certains cambistes estiment que l’euro pourrait perdre du terrain à l’approche du G 20 qui se tiendra fin juin au Japon.

Cette semaine on suivra l’inflation en mai (mercredi) et l’indice de la confiance des consommateurs en juin (jeudi) alors que les chefs d’Etat et de gouvernement européens se retrouveront le 21 juin.

Ce lundi matin vers 8 heures 1 euro vaut : 122 yens, 0,89 GBP, 1,12 CHF, 1,51 CAD et 72 RUB.

Outre tensions internationales, le dollar profite de bons chiffres sur la consommation des ménages durant les 2 derniers mois. Du coup, la perspective d’une baisse des taux de la Fed à court terme se brouille, ce qui soutient le billet vert.

La réunion de politique monétaire de la Fed sera le principal catalyseur du cours EUR/USD cette semaine avec la publication d’une salve d’indicateurs : chômage, indice PMI, vente de logements anciens, etc.

Le peso mexicain a rebondi à 19,19 pesos pour un dollar après la baisse des tensions commerciales entre Washington et Mexico.

En attendant la décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre attendue ce jeudi, la livre britannique monte un peu face à l’euro, malgré l’incertitude politique sur la formation du prochain gouvernement et le Brexit. Ce lundi matin. une livre permet d’acquérir 1,1228 euro.

Le réseau social Facebook prévoit de lancer sa propre cryptomonnaie  ( le « libra ») d’ici un an avec le soutien d’une douzaine d’entreprises de renoms (dont Illiad/free), indique le Wall-Street Journal.

Cette monnaie numérique viendra notamment s’additionner au 17,45 millions de Bitcoin déjà en circulation dans le monde.