– Baisse du ratio or/argent.

– Les banques centrales représentent 15% de la demande mondiale.

– Le Venezuela a vendu 24 tonnes d’or depuis le printemps.

Victimes d’indices américains rendant une baisse des taux de la FED moins évidente, l’once cote 1422 dollars (1264 euros) ce jeudi matin vers 8 heures sur le marché spot. Sur une semaine, le gain est de + 0,3% (en euros), il atteint 5,7% sur un mois.

Le ratio or/argent recule un peu à 91,52 contre près de 93 en début de semaine. L’once vaut 16,09 dollars (14,32 euros) ce jeudi, soit près de 6% gagnés sur 7 jours.

Le niveau plus fort que prévu des ventes au détail américaines a perturbé le consensus de marché selon lequel la FED baissera ses taux d’un quart de point le 31 juillet prochain. Toutefois, l’érosion du dollar soutient les cours malgré des prises de bénéfices.

Les banques centrales (environ 15% de la demande mondiale) ont continué à arrondir leurs réserves en juin. D’après le courtier en matières premières SP Angel, le Kazakhstan a notamment augmenté ses avoirs de 12,07 millions d’onces et les réserves de la Russie ont culminé à 70,96 millions d’onces le mois dernier, contre 70,42 millions en mai.

De son côté, la Turquie a augmenté ses réserves à 16,3 millions d’onces. Mais le record revient à la Pologne qui a annoncé avoir acheté 100 tonnes de métal précieux le mois dernier, ce qui en fait le plus gros acheteur mondial en 2019.

Si la plupart des banques mondiales achètent celle du Venezuela vend : elle a cédé une nouvelle tonne d’or le 12 juillet, soit 24 tonnes vendues depuis début avril.

Selon Ray Dalio, fondateur du plus grand fonds de couverture de la planète, il est prudent d’ajouter de l’or pour diversifier les portefeuilles boursiers, car le rendement des actions pourrait décroître.

Le lingot de 1kg vaut 39.630 euros à Paris contre 40.698 euros à Londres avec une prime de – 2,6%.  Le Napoléon s’échange à 244 euros avec un bonus de 3,4%.