Le cours de l’eurodollar renoue avec sa tendance baissière en ce début de semaine pour s’inscrire à 1,1095 $, en repli de 1,10% sur une semaine et de 3,20% depuis le 1er janvier.

Ce sont essentiellement la perspective d’un Brexit sans accord et surtout les risques de récession en Allemagne, dont l’économie est menacée par les effets de la guerre commerciale, qui pèsent sur la devise unique : le PIB allemand s’est inscrit à – 0.1% au T2 2019 et la production industrielle a chuté de plus de 7%. Les cambistes attendent désormais un geste significatif de la BCE pour la rentrée, ce qui soutient la monnaie européenne,

Ce lundi matin, la contrepartie d’un euro est notamment de 118 yens, 0,91 GBP, 1,08 CHF, 1,47 CAD, 7,81 CNY et de 73 RUB.

Selon la Bank Al Maghrib (BAM), le dirham marocain s’est apprécié de 0,78% contre l’euro et de 0,09% vis-à-vis du dollar américain en juillet 2019.

Le réchauffement du dialogue entre les Etats-Unis et la Chine et la reprise boursière enregistrée en fin de semaine dernière, poussent les cambistes à délaisser certaines monnaies refuges comme le yen et le franc suisse, ce qui a permis au billet vert de reprendre un peu de hauteur. Alors que Donald Trump est candidat à sa propre succession, certains observateurs estiment qu’il va tout faire pour relancer la croissance américaine, aucun président américain – à une exception près – n’ayant été réélu dans un contexte récessif.

La livre sterling se reprend : soutenue par l’espoir de voir les opposants de Boris Johnson le renverser afin d’empêcher un Brexit sans accord, la monnaie insulaire a gagné près de 2% contre l’euro en une semaine. Par ailleurs, les ventes au détail de juillet ont progressé de + 0,2% alors que les économlistes prévoyaient un recul.

Ce lundi matin, une livre permet d’acquérir 1,0970 euro.