Pour G. Sachs, l’once atteindra 1575 $ d’ici 3 mois.

– ABN Amro voit l’once retomber d’ici à la fin 2019.

– Optimisme radical de Bank of America Merrill Lynch.

Même si les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, le cours de l’once continuent à grimper alors que les manifestations à Hong Kong se succèdent et que les craintes sur la croissance mondiale naufragent les indices boursiers.

Ce mardi matin vers 8 heures, l’once d’or se négocie à 1519 dollars (1357 euros) et celle d’argent à 17,30 dollars (15,46 euros).

Dans un article publié lundi 12 août, Georgette Boele, principale stratège chez ABN Amro, estime qu’une consolidation du métal jaune est inévitable et que l’once terminera l’année autour de 1400 dollars. Selon elle, les assouplissements monétaires de la Fed et de la BCE sont largement intégrés dans les prix et auront moins d’impact à l’avenir. Toutefois, l’analyste reste positive et relève de 1500 à 1600 dollars son objectif de cours en 2020.

Goldman Sachs vient de revoir sa prévision de croissance des Etats-Unis à la baisse et ses anticipations sur l’’or à la hausse. La banque américaine voit l’once à 1575 dollars d’ici 3 mois, puis à 1600 dollars à horizon de 6 mois. Les tensions liées à la guerre commerciale et les craintes sur la croissance aux États-Unis comme dans le reste du monde constitueront les principaux facteurs de soutien. Goldman Sachs note aussi que les ETF aurifères enregistrent une dynamique presque aussi forte qu’en 2016.

Pour sa part Bank of America Merrill Lynch considère que que le métal pourrait va grimper à 2000 dollars au cours des 2 prochaines années, l’appétit retrouvé des banques centrales pour le métal jaune amplifiant la remontée des cours.

Le lingot de 1kg (fixing) vaut 43.010 euros à Paris (environ 340 euros de moins qu’à Londres) avec une prime de – 0,76%. Celle du Napoléon, à 255 euros, est de + 1,4%.