L’euro recule en ce début de semaine et cote 1,1028 dollar ce lundi matin vers 7 H 30 sur le marché spot.

Vendredi, la monnaie unique avait repris des couleurs grâce à des chiffres décevants sur la création d’emploi aux Etats-Unis. Mais si l’euro est soutenu par des catalyseurs politiques rassurants, en Italie, au Royaume-Uni et à Hong Kong, la perspective de voir l’économie allemande basculer vers la récession au troisième trimestre pèse négativement.

Cette semaine, les cambistes attendent des données économiques, dont la production industrielle en zone euro en juillet. Et surtout, jeudi, la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE qui devrait prendre une décision sur une baisse des taux.

Ce lundi matin, la contrevaleur d’un euro est de 119 yens, 0,90 GBP, 1,09 CHF, 1,45 CAD, 7,84 CNY et 72 RUB.

Malgré un rapport du département du travail confirmant un ralentissement dans les créations d’emplois, les récentes déclarations du président de la FED sur la solidité de la croissance américaine ont relancé le billet vert. En attendant la réunion du comité monétaire de la banque centrale américaine le 18 septembre prochain, les cambistes surveilleront notamment les inscriptions au chômage (1èresemaine de septembre), l’évolutiondes prix à la consommation (août) et l’indice de confiance du consommateur de l’université du Michigan attendu vendredi.

Une version digitale du renminbi pourrait être lancée dès 2019 afin s’affranchir de la domination du dollar et pour lutter contrer l’émission de devises 2.0 sous pavillon américain, comme le futur « libra » de Facebook.

Les devises émergentes sont à la peine : d’après les chiffres de JP Morgan, l’indice du taux de change effectif de ces monnaies aurait en moyenne abandonné 2,2% supplémentaire durant le mois d’août.

Alors que le parlement britannique s’apprête à voter une nouvelle fois sur des élections anticipées, la livre britannique continue sa ressource. Elle gagne 1,23% contre l’euro en une semaine.

Ce lundi matin, une livre permet d’obtenir 1,1134 euro.